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    L’acculturation à l’écrit est un objectif essentiel de l’école maternelle. L’entrée dans l’écrit passe par la pratique de la lecture-compréhension, des essais d’écriture, avec l’aide de l’enseignant. Plusieurs activités : lecture du maitre, lecture par l’élève des jours de la semaine, des prénoms, petits mots), travail sur les sons, les lettres, observation et reproduction de formes graphique, production d’écrit, l’écriture tâtonnée et la dictée à l’adulte. L’écriture cursive est proposée en grande section.

     

    L’écriture tâtonnée

    On lui propose d’écrire un mot en émettant des hypothèses. Cette activité permet de voir quelles représentations les enfants ont de l’écrit, et les conduits à réfléchir sur la langue. En PS, l’enfant représente les noms par des symboles, c’est le stade pré syllabique, il associe les marques graphiques à des significations sans les mettre en relation avec la chaine orale. Vers 4 ans, il trace des lettres, la quantité des lettres tient compte de la taille de l’objet, puis il arrive au stade syllabique, autant de lettre que de son qu’il entend, puis stade syllabico-alphabétique, écriture des phonèmes. A partir de 6 ans, stade alphabétique, il associe un signe graphique à chaque phonème, il commence à prendre en compte la dimension orthographique. Il va mémoriser la graphie de certaines lettres : son prénom, les mots repères de la classe (jours, mois …). Avec les comptines, il apprend à mettre en relation la chaine orale et la chaine écrite. Il développe son habileté graphique en effectuant de nombreuses taches (peinture, dessin, coloriage…). Le maitre ne doit pas critiquer les erreurs, il doit valoriser les réussites.

     

    L’écriture accompagnée

    Activité d’écriture qui permet à faire réfléchir sur la langue, ce qu’il savoir et savoir-faire pour la maitriser, entrer dans le principe alphabétique, identification des mots.

     

    La dictée à l’adulte

    Elle permet de questionner les caractéristiques du texte écrit et de l’écriture. Les enfants contribuent à l’écriture de textes. Le maitre doit aider à voir le passage du langage oral vers les signes de l’écrits (lettres, ponctuation, espace …) il doit aider les élèves à transformer le discours oral en discours caractéristiques de l’écrit (concordance des temps, mot de négation …) ce qui leur fait prendre conscience des différences entre le discours oral et le discours écrit, plus élaboré.

    Utilisation des TICE

    Usage du clavier permet d’utiliser les lettres avant même de savoir les tracer. Il familiarise avec la structure alphabétique.


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    La phonologie correspond à l’étude des sons du point de vue de leur fonction dans la communication, elle étudie les phonèmes,  unité sonore minimale produite par la parole. Elle regroupe deux domaines : la phonématique qui est l’étude des phonèmes et la prosodie qui est l’étude des éléments phoniques (courbe mélodique, intonation, pauses…). Ces sons sont en relation avec un signifié qu’ils permettent de différencier (train et frein). Les phonèmes se combinent pour former des morphèmes, des mots, des syntagmes, des propositions, des phrases.

    Les maitres du cycle 1 doivent amener les élèves à travailler sur la dimension sonore de la langue, d’abord par les voyelles puis les consonnes qui ne sonnent pas sans voyelle. Ils doivent prendre conscience que les unités de sons et de sens qu’ils entendent sont composées d’éléments qui peuvent être isolés (les mots, les syllabes, les sons). Cette prise de conscience joue un rôle fondamental dans la découverte du code et l’apprentissage de la lecture et écriture.

    En petite section, une première sensibilisation aux sons de la langue est proposée à travers les comptines et ritournelles composées de répétitions et jeux sonores. L’élève répète, reproduit des sons proches, différencie. L’enseignant propose des jeux sur l’intensité, les cris d’animaux, des instruments... 

    En moyenne section, première conscience des réalités sonores de la langue. On met en place des jeux sonores : vire langues, jeux chantés, recherche de syllabe identique.

    En grande section, comptage et repérage des syllabes orales identiques. Ils doivent apprendre à scander, compter, inverser, ajouter, fusionner, redoubler, supprimer des syllabes (exemple : bain, pain). Ils doivent comprendre que les syllabes sont composées d’unités plus petites.

    Premier objectif : porter l’attention sur la réalité sonore de la langue

    Deuxième objectif : catégoriser les unités phonologiques, les regrouper, les comparer


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    Le langage est au cœur de l'enseignement à l'école maternelle. S’approprier le langage constitue le premier des six domaines d’apprentissages de l’école maternelle. Il est décliné dans les rubriques suivantes : échanger, s’exprimer, comprendre, progresser vers la maitrise de la langue française.

    A 1 an, l’enfant dit son premier mot grâce à l’interaction de l’enfant avec ses parents. L’enfant va désigner l’objet et apprendre à le nommer. A partir de 18 mois, il apprend 4 à 10 mots par jour jusqu’à 6 ans. A 2 ans, il associe 2 mots, puis 3 à 3 ans. De 3 à 4 ans, il fait des phrases simples de 4 à 6 mots, il parle d’objet et d’évènement de son vécu, exprime ses besoins et émotions. De 4 à 5 ans, il fait des phrases longues, participe à des conversations, raconte des évènements dans un ordre chronologique. De 5 à 6 ans, il sait expliquer des mots, sait raconter, fait des récits structurés, il utilise implicitement 90% de la grammaire.

    En arrivant en maternelle, le développement langagier est en cours et le groupe d’enfants est hétérogène : phrase de 2 mots, non utilisation du pronom je, parler bébé, phrase structurée. Les programmes différencient le langage en situation, où l’enfant dit ce qu’il fait, et le langage d’évocation où l’enfant raconte des expériences non vécu par l’interlocuteur. L’enfant va continuer d’apprendre à parler en maternelle, et doit passer du langage de situation à celui d’évocation. Le maitre va donner des activités à partir d’images ou photo pour reconnaitre des objets, décrire, remettre en ordre, trier, catégoriser. L’enfant va devoir apprendre à connaitre les lieux de l’école, les usages, le matériel, il doit réussir à se faire comprendre par autrui. Le langage est un outil pour apprendre. Le maitre doit solliciter le discours de chacun des élèves sur les actions, jeux, activités qu’il a réalisés. Il doit leur apprendre le langage scolaire, il ne se caractérise pas :

    • La mise à distance des objets du monde : décrire des lieux ou des objets qu’il ne voit pas
    • La décentration : s’intéresser à des usages différents d’un objet déjà connu
    • La généralisation des savoirs et savoir-faire : il doit généraliser ce qu’il a appris par exemple sur un poisson rouge à l’ensemble des poissons.
    • La mise en réseau des savoirs : reconnaitre le stéréotype d’un personnage
    • L’élaboration de nouvelles représentations du monde par le langage
    • Construction de la dimension métalinguistique : l’élève doit être capable de parler des unités de la langue (exemple : savoir que dans « papa » il y a deux fois « a »). Il va s’intéresser au langage lors des jeux sur la langue.

     

    Le langage est mobilisé dans tous les lieux et pour toutes les activités, cependant, seulement les grands parleurs osent prendre la parole, la mise en place d’ateliers de langage est indispensable. Le maitre doit avoir pour objectif l’échange langagier entre tous les participants. Les groupes doivent être homogènes (même niveau) et le maitre doit être présent car l’apprentissage du langage se réalise dans les échanges entre l’enfant et les adultes.

    Parler en grand groupe de classe, permet de tisser des liens, d’assurer la cohésion. On parle des projets, de la vie de la classe, on raconte une histoire. L’enseignant doit repérer les participants, le respect des règles conventionnelles, les difficultés, il doit susciter l’intérêt.

     

     

    Echanges collectifs lors des rituels :

    Les rituels structurent le temps et permettent d'introduire des échanges langagiers. On peut demander de parler des présents/absents, de la météo, des activités de la journée ... l'activité doit avoir du sens pour l'enfant. L'enseignant doit les corriger, utiliser les bons mots, les faire répéter. 

     Moment de langage fonctionnel : Par petits groupes, échanges individualisés et ponctuels fondés sur le feedback et la reformulation. L'enseignant accompagne les actions d'une verbalisation claire et précise. Exemple : dire ce que font des adultes, demander à l'enfant ce qu'il fait. 

     Utilisation de récit, album : Il lie l'écrit et l'oral. Les histoires à structure régulière permettent à l'enfant de pouvoir anticiper la suite, de mémoriser et jouer l'histoire. C’est l’occasion d’une imprégnation orale de mots et de structures syntaxiques. L’enseignant suscite le dialogue au cours de ces lectures.

     Dictée à l'adulte : Faire prendre conscience qu'on n'écrit pas comme on parle. Elle permet de réorganiser l'activité langagière et de montrer que le langage peut s'écrire. Exemple: écrire une lettre à des correspondants, l'enseignant cherche les bons mots et les bonnes syntaxes avec les enfants. 

     Séances "découvrir le monde" : En accord avec les programmes, le langage s'étudie dans  tous les domaines. Ces séances sont l'occasion d'élaborer des raisonnements, de les formuler, de les présenter. 

     Agir et s'exprimer avec son corps : Permet de développer le langage d'évocation en établissant les règles et le langage d'accompagnement de l'action en commentant les joueurs. Il permet de mettre en place des champs lexicaux (corps, sport, espace) 

     Graphisme et écriture : Le graphisme (observer et reproduire des motifs graphiques) développe l'analyse, la comparaison, la mémorisation et ne doit pas être réduit à la préparation de l'écrit. Il faut discuter et nommer les formes. Pour l'écriture, il faut verbaliser l'action de formation des lettres, travailler collectivement. 


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  • La phrase : groupe et fonction

    En voilà une leçon bien complexe !! Pas difficile à apprendre, mais difficile à mettre en pratique. Cette leçon concerne la construction de la phrase.

    On retiendra comme fonction dans la phrase :

    - Le groupe sujet

    - le groupe complément d'objet direct

    - le groupe complément d'objet indirect

    - le groupe complément circonstanciel

    - le groupe complément du nom

    - le complément d'adjectif 

     

    Ca ce sont les machins que j'ai pas compris: 

    - Epithète détachée, nom en apposition

    -  le groupe attribut du sujet 

    - le groupe attribut du complément 

     

    La seconde partie de la fiche concerne les phrases complexes, avec plusieurs propositions (comprendre par là plusieurs verbes). J'ai trouvé une leçon sur le net qui explique très bien : 

    http://grammaire.reverso.net/1_2_les_composants_de_la_phrase.shtml

     

    Pour s'entrainer : 

    http://bbouillon.free.fr/univ/gram/data/ph-cor.htm#11

     

    Comme je le disais, le plus dur n'étant pas de comprendre, mais de les reconnaitre. Je pense qu'il me manque encore des notions de français pour bien comprendre cette leçon, j'y reviendrai surement à la fin. 

    Il m'a fallu la journée pour assimiler cette leçon. Pas de cours de math pour aujourd'hui. 

     

    La phrase : type et forme

    Première leçon de français, ça m'aura pris 2h de révision en moyenne pour faire la fiche, je me dis qu'il va falloir que je bosse un peu plus vite si je veux travailler toutes les matières. J'ai copié ici la fiche écrite sur un petit cahier. Personnellement je prefere mettre mes leçons dans un cahier plutot que sur le blog, ici ça me permet juste d'avoir une vue d'ensemble et de me motiver à avancer. 

    On commence la leçon : 

    Une phrase peut avoir un seul type mais cumule les 4 formes. 

     

    1. Les types de phrase 

    Modalité assertive : phrase déclarative, décrit la réalité

    Modalité interrogative: implique des séquences dialogiques. 2 valeurs particulières : injonctive (ex: allez vous vous taire?), rhétorique (ex: qu'avez vous à me reprocher?).

    Interrogation totale : cherche à obenir des informations, la réponse sera positive ou négative. 

    Interrogation partielle: complète les informations, un mot introduit la phrase (quand, où ...)

    Le sujet doit être inversé, si le verbe finit par une voyelle, on doit ajouter "-t-" . l'inversion complexe est l'ajout d'un pronom personnel qui double le sujet (ex: Pierre viendra-t-il?). Il n'y pas d'inversion du sujet pour l'interrogation partielle. 

    Modalité jussive: phrase impérative exprime un ordre ou une interdiction. les verbes sont à l'impératif, au subjonctif, à l'infinitif. On emploie le subjonctif pour une personne extérieure ou soi-même. 

    Modalité exclamative: Expression d'une attitude affective subjective. L'intonnation est importante. 

    1. Les formes de phrase 

    Passive/active: le COD devient sujet, le sujet devient complément d'agent, introduction du verbe être, seules les phrases avec un verbe transitif direct sont passivables. (ex : le chien poursuit le chat --> phrase active; le chat est poursuivit par lechien --> phrase passive)

    Emphatique/neutre: procédé d'insistance. Par extaction: emploi d'un présentatif, insiste sur le propos de début de phrase (ex: c'est immédiatement que je veux des résultats). Par dislocation: détachement repris par un pronom personnel (la terre, elle tourne). 

    Personnelle/impersonnelle: construite avec le pronom il. Les verbes impersonnels: verbe météorologique, verbe être + adjectif qualificatif, verbe impersonnel à complément obligatoire. S'emploi pour des textes à portée générale

    Positive/négative: par addition : ajout de "ne... pas", par subsitution : remplacement par un terme négative (ex: j'aime tout --> je n'aime rien). Par substitution et déplacement. la négation partielle est l'emploi de mot moins catégorique (guère), la double négation rend la phrase positive, la négation phrase est un terme de négation qui devient une phrase. (ex: jamais) 

     

    La phrase


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  • Verbe intransitif: pas de complément d'objet (ex: arriver, aboyer)

    verbe transitif: nécessite ou admet un complément d'objet direct ou indirect

    verbe attributif: attribue une qualité au sujet ou au complément (ex: être) 

    Les mêmes verbes peuvent être transitif direct (ex: Pierre compte les entrées), et transitif indirect (Pierre compte sur Jean). 

    Personne et nombre

    - je, tu, nous, vous : engagés dans le processus de communication 

    - il, elle, elles, ils : actant dont on parle 

    - On peut se substituer à toutes les personnes. 

     

    Modes: attitude du sujet parlant à l'égard de son énoncé. 

    - mode impersonnel: temps à l'infinitif présent (chanter), infinitif passé (avoir chanté), participe passé (est fleuri), participe présent (est usant), gérondif (en _ant), il précise les circonstances. Ce mode ne peut recevoir de détermination de personne. 

    - mode personnel : temps à l'indicatif présent, passé ou futur, l'action est tenue comme vraie. Temps au subjonctif, le verbe insiste sur un doute, une exigence, une déploration, une affirmation selective. Temps à l'impératif qui a une orientation directive, suggestive, mobilisatrice. 

     

    Aspect : manière dont la durée est considérée. 

    - accompli/non accompli: en cours de déroulement ou fini. Le verbe a une forme composée pour l'aspect accompli. 

    - borné/non borné: l'evenement est ponctualisé, affecté d'une certaine durée. L'imparfait est utilisé dans l'aspect non borné, l'action dure, et le passé simple pour un action bornée, ponctuelle. 

     

    Temps verbaux 

    Le radicale est la partie initiale du verbe qui est stable et récurrente lors de la conjugaison. La décinence est l'ajout à la partie radicale qui permet la conjugaison du verbe. 

    ex : chanter, "chant" est la partie radicale",

    "je chante, tu chantes, il chante " --> "e, es, e" sont les décinences. 

     

    Présent de l'indicatif : indique une correspondance entre le moment de l'action et l'énoncé, une habitude, une vérité, un futur proche, un passé proche, une injonction. 

    ex: je prépare

     

    Passé composé: forme composé du présent, il marque un accompli, il établi un lien cause-conséquence entre le présent et un évenement passé. l'evenement passé à encore une influence sur le présent 

    ex: j'ai préparé 

     

    Imparfait de l'indicatif : passé non accompli et non borné. Il décrit la situation, une habitude, utilisé pour la politesse ou une hypothèse. 

    ex: préparais

     

    Plus que parfait: temps composé de l'imparfait, il est accompli, il peut exprimer un futur irréalisable. 

    ex: j'avais préparé

     

    Futur de l'indicatif : action à venir non accomplie. 

    ex: je préparerai

     

    Futur antérieur: temps composé du futur. 

    ex: j'aurai préparé

     

    Passé simple: non accompli mais borné. Sert à faire surgir un évenement

    ex: je préparai

     

    Passé antérieur: forme composé du passé simple, accompli. 

    ex: j'eus préparé

     

    Conditionnel : futur dans le passé, souhait ou regret. 

    ex: je préparerais

     

    Conditionnel passé: composé du conditionnel 

    ex: j'aurais préparé

     

    Formes verbales. 

    - voix active: le sujet est l'agent. Le complement d'objet est le patient. 

    - voix passive: l'inverse

    - forme pronominale: le verbe est construit avec un pronom personnel (ex: se laver)

    - forme impersonnelle: présence du pronom invariable (il pleut)

    - auxiliaire: verbe avoir et être, intervient dans l'emploi d'autres verbes


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